L’expérience ATLAS a été conçue pour étudier les collisions entre les faisceaux de protons du Large Hadron Collider (LHC) du CERN. L’un des buts principaux de cette étude était la recherche du boson de Higgs, qui devait apporter la réponse à la question fondamentale de l’origine de la masse des particules élémentaires. Ce projet a été couronné de succès en juillet 2012, avec l’annonce de la découverte d’une particule qui s’est avérée être le boson de Higgs tant attendu. L’expérience ATLAS a également pour mission de rechercher de nouveaux types de particules qui pourraient être la source de la matière manquante dans l’univers.
Le groupe ATLAS-LAPP a participé à la construction et au fonctionnement du calorimètre électromagnétique, qui joue un rôle très important dans la détection et l’interprétation des événements issus des collisions proton-proton et la recherche du boson de Higgs et de nouvelle physique.
Le groupe s’est également engagé dans la construction de nouvelles cartes électroniques pour les phase 1 (2022) et phase 2 (2027) d’upgrades d’ATLAS pour le LHC et HL-LHC. Le groupe s’implique aussi dans la conception et la construction d’un nouveau détecteur de trace, qui sera tout aussi crucial dans la détection des évènements. Le groupe s’implique dans la mise à disposition des ressources de calcul et de stockage de la ferme de calcul locale à la collaboration ATLAS .
Le groupe ATLAS-LAPP comprend un nombre important de chercheurs, étudiants et post-doctorants qui développent les analyses de données. Ils étudient en détails le comportement des particules élémentaires connues à très haute énergie, dans le but de tester (ou d’infirmer) le modèle standard de la physique des particules, de découvrir de nouvelles particules ou interactions fondamentales inconnues, ainsi que les propriétés du boson de Higgs. Au cours des 10 dernières années, 16 thèses ont été réalisés au sein du groupe ATLAS du LAPP.