Les actions menées sont à l’interface de la physique des particules et des problématiques technologiques. Elles nécessitent donc à la fois de bien cerner les besoins de recherche et de garantir un haut niveau de compétences techniques en étant constamment en prise avec les innovations technologiques, les méthodes et les outils de développement industriels. C’est cette dualité qui fait la singularité et la force de notre service, poussant à la mise en œuvre de solutions souvent aux limites des capacités de l’industrie.
Les expériences auxquelles nous contribuons ont trait à la fois aux problématiques des détecteurs pour la physique des particules et l’astrophysique, mais aussi des accélérateurs. Elles s’inscrivent la plupart du temps dans des collaborations internationales. Pour s’engager et mener à bien ses projets, le service mécanique du LAPP s’appuie non seulement sur son expertise mais met aussi en œuvre les moyens nécessaires pour développer de nouvelles compétences en interne et trouver au besoin les ressources externes pour explorer de nouveaux domaines. Ce fut le cas notamment au cours des dernières années pour les études dynamiques, d’abord avec LHCb puis avec HESS2/CTA et finalement le projet LAVISTA pour lequel nous avons introduit les techniques d’automatique et d’asservissement. D’autre part OPERA, LHCb et HESS2 ont permis, en plus de notre expertise en construction mécanique, de développer l’activité automatisme.