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Rapport d'activité LAPP

Rapport d'activité

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Présentation du laboratoire

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Créé en 1976, le LAPP est l’un des 19 laboratoires de l’Institut de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3), institut du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) qui coordonne les programmes dans ces domaines. Le LAPP est une unité mixte de recherche (UMR 5814) du CNRS et de l’Université Savoie Mont-Blanc (USMB). Près de 150 chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs, étudiants et visiteurs étrangers y travaillent. Les travaux menés au LAPP ont pour but l’étude de la physique des particules élémentaires et de leurs interactions fondamentales, ainsi que l’exploration des connexions entre l’infiniment petit et l’infiniment grand.

Les travaux des équipes du LAPP visent, entre autres, à comprendre l’origine de la masse des particules, à percer le mystère de la matière noire ou encore à déterminer ce qui est arrivé à l’anti-matière présente dans notre univers au moment du Big-Bang. Le LAPP héberge aussi dans ses murs le LAPTh, laboratoire de physique théorique dont les thèmes de recherche accompagnent et motivent les expériences conçues et réalisées au LAPP.

Crée en 1976 sous l’impulsion de physiciens parisiens désireux de se rapprocher du CERN le LAPP a participé à des expériences qui ont marqué l’histoire de la physique des particules. Les chercheurs du LAPP s’impliquent tout d’abord dans des expériences du CERN, comme UA1, qui permit en 1983 la découverte des bosons Z et W (prix Nobel de physique en 1984) puis à plusieurs expériences (ALEPH, L3) auprès du grand collisionneur LEP qui ont permis de vérifier avec une grande précision les prédictions du modèle standard de la physique des particules. Avec l’expérience BaBar, ils ont pris part à la découverte de la violation de symétrie CP entre la matière et l’antimatière. Enfin à travers Atlas, ils ont contribué à la découverte du boson de Higgs en 2012. Aujourd’hui encore, les chercheurs et ingénieurs du LAPP sont toujours à la recherche de nouvelles particules et de déviations par rapport au modèle standard, avec les expériences Atlas et LHCb.

D’autre part, les équipes du laboratoire travaillent depuis plusieurs décennies à la compréhension des neutrinos, ces particules élémentaires de très faible masse qui traversent aisément la matière et qui présentent des propriétés de transformation étonnantes. Ils ont participé à la conception et à la réalisation de plusieurs expériences : Bugey, Nomad, Chooz, OPERA et plus récemment STEREO, SuperNemo et Dune (en préparation). En 2015 la collaboration OPERA annonce la découverte de l’oscillation de neutrinos muoniques en neutrinos tauiques !

Les activités du LAPP concernent aussi la physique des astroparticules, avec des expériences qui recherchent la matière sombre telles que AMS (mise sur orbite sur la station spatiale internationale en 2011) ou les télescopes HESS et bientôt CTA. Le LAPP s’attelle aussi à la compréhension de l’énergie noire avec LSST. Avec Virgo, interféromètre géant installé en Italie, les chercheurs se sont aussi attelés à la confirmation de l’existence des ondes gravitationnelles : une avancée majeure a eu lieu en 2015 avec la première détection de ces ondes. Là encore, les scientifiques du LAPP étaient en première ligne.

Tous ces projets expérimentaux structurent l’activité du laboratoire au travers de diverses phases : définition, conception et construction de l’appareillage, acquisition des données, analyse et interprétation des résultats. La réalisation des détecteurs s’appuie sur le savoir-faire et les compétences et la capacité à mettre en œuvre des technologies innovantes des services techniques : électronique, mécanique et informatique, Elle conduit naturellement à des contacts nombreux avec le tissu industriel environnant et les autres laboratoires de l’USMB. C’est ainsi qu’en 2007 le projet MUST a vu le jour (aujourd’hui hébergé à la maison de la mécatronique) : mésocentre de calcul et de stockage il est destiné en premier lieu aux laboratoires de l’USMB (le LAPP, LAPTH, LEPMI, EDYTEM, LAMA, LISTIC, LECA, IREGE et ISTerre en sont utilisateurs) afin de satisfaire les besoins des chercheurs dans différentes disciplines, mais est également intégré dans la grille européenne,Tier2 de LHC et de CTA.