Cette deuxième observation confirme que ce type d’événements cataclysmiques est relativement fréquent et augure d’autres détections à partir de fin 2016, lorsque redémarreront, après des travaux d’amélioration, les détecteurs Advanced LIGO (aux Etats-Unis) et Advanced Virgo (en Italie). De quoi en apprendre davantage sur les couples de trous noirs, ces astres si compacts que ni lumière, ni matière ne peuvent s’en échapper. Cette découverte, réalisée par une collaboration internationale comprenant des équipes du CNRS, est annoncée le 15 juin 2016 pendant la conférence de l’American Astronomical Society, à San Diego, et fait l’objet d’une publication dans la revue Physical Review Letters.
Le LAPP a participé à cette découverte à travers son implication dans l’expérience Virgo à laquelle il contribue significativement depuis de nombreuses années. Ses contributions portent sur le développement et la mise en oeuvre du détecteur - de Virgo dans sa configuration initiale à la version améliorée Advanced Virgo - ainsi que son exploitation et l’analyse des données collectées par LIGO et Virgo, à la recherche de signaux émis par des sources d’ondes gravitationnelles.
Vue aérienne de Virgo. © Virgo / Nicola Baldocchi 2015
En savoir plus :
- Communiqué de presse du CNRS
- Article publié dans Physical Review Letters.
- Film « Ondes gravitationnelles : les détecteurs de l’extrème »
- Dossier de presse
- Lien vers le Webcast (de la premère détection) du CNRS
- Virgo au LAPP
Contacts : Frédérique Marion, Benoît Mours